Journal Personnel de Ioni Allen
Année 2453 début du mois d'avril, 7h00.
Rencontre Inattendu.
Mon sac sur l'épaule et tous mes doutes, mes interrogations en tête je marche. Au loin devant moi j'entends un bruit sourd de moteur. Puis je vois au loin une motoneige. Nous sommes début avril et dans ma région la neige ne commencera à fondre qu'au mois de Mai.
Elle semble filer à toute vitesse. Qui cela peut il être. Peut de gens à part les agriculteurs et les droïdes long courriers ne passe par chez moi. La moto ralentis et s'arrête devant moi. Il semble que se soit un homme, il est massif et grand. Il ôte son casque. A ma grande surprise je reconnais le visage de l'homme que a mère admire plus que tout au monde.
Oncle Barni. Il me regarde un temps sans rien dire. Je reste stoïque je ne l'ai pas vu depuis 10ans.
"Ioni ?" demande t il.
"Oui""Tu te souviens de moi, je suis ton oncle" il semblait un peu gêné, surprenant au vu de sa taille et de son charisme qui se dégageait de lui.
"Oui, je me souviens. Tu es parti au Manoir de grand père il y a 10ans""10ans déjà. Tu as bien grandi. Mais ou va tu comme ça ?" dit il avec le sourire au lèvre, comme apaisé de retrouver un membre de sa famille.
"Je pars pour l'armée mon bus est à encore 8km" je baisse les yeux par honte de ce que je viens de dire.
"L'armée ! tu comptes trouver quoi là-bas?" me demande t il. Cette question me trouble, comment peut il savoir que je cherche quelque chose ? C'est comme si il avait lu en moi.
"Je... je suis affecté au 401ème régiment de l'Armée Royale." balbutiai je.
" Les Dragons Rouges hein? c'est un bon choix des hommes de valeurs sont dans se régiment." dit il regardant au loin le casque sous le bras une main dans la veste de son blouson.
"Comment vont Max, Ron et tes parents? Ma chère sœur est elle toujours aussi fine cuisinière?" dit il en me transperçant du regard.
"Maman va bien, papa à disparu, Ron est un pressenti Sage et Max..." Ma gorge se serra mes jambes se mirent à trembler il put voir dans mon regard toute la détresse et la tristesse qui me submergeait.
"Max est mort c'est ça?" dit il. Comment pouvait il savoir!
"Oui mais... comment, comment sais tu tous ça? Tu débarques après 10ans en sachant tout sur ma vie je... que fais tu ici? d'où reviens tu?" M'exclamais je. Il s'avança vers moi et me dis:
"Je suis en fuite, j'étais dans le royaume de l'est. Je m'étais enrôlé dans les V.V Voltigeur Volgorate. Ce sont les renseignements du gouvernement qui à pris le contrôle du ministère d'Anarande." commence t il a m'expliquer. Je fis un pas en arrière et lui dit:
"Tu es un assassin!!!!!" Je sentais la haine monter en moi cet homme venu de si loin pour venir raconter ces infamies!!
"Non non laisse moi t'expliquer" dit il en posant son casque sur la moto et tendant les bras comme pour me saisir.
"Je me suis enfuis quand on m'a dit que je devais surveiller et faire en sorte qu'aucun journaliste ou espion du Roi Hélias ne pénètre nos renseignements. On m'a remis une liste. Sur cette liste y figurait le nom de ton père..." Il ne cessait de me regarder droit dans les yeux.
"Papa un espion? mais il était journaliste tu essayes de me tromper..." dis je. Je suis affolé je ne sais pas quoi penser.
"Non non écoute moi, j'ai des renseignements je me dirige vers les montages des Sages afin de leur soumettre. Je sais ou les troupes de Molrack sont entrainés j'ai pris des clichés et j'ai des tas de preuves que le roi Anarande fait tout pour sauver le royaume des terre du nord en tentant de faire échapper des messagers fidèles vers les terres du nord. 10 d'entre eux sont morts depuis le début de la prise de contrôle de Molrack." Il s'arrête un moment tandis que je remet mes idées en place. Il est sincère je le vois dans ces yeux.
"Je te crois pardonne moi. Mais tu n'as jamais pris de nos nouvelles et tu débarques comme ça! " dis je.
"Oui je sais désolé..." dit il en replaçant ça main dans la ça poche.
Puis il regarde sa montre et s'exclame.
"Mais attend tu vas être en retard pour le bus!! Je te parle de toute mes histoires mais ton avenir est plus important. Viens avec moi je t'emmène" dit il en sortant un casque de dessous ça scelle. Je prend le casque sans poser de question comme si c'était naturel.
"Branches le micro nous parlerons un peut pendant le trajet". Dit il. J'enfourche la moto neige et mon oncle démarre. Je repasse en boucle dans ma tête tous ce qu'il vient de me dire.Alors je lui demande maladroitement,
" Pourquoi tu t'es engager pour après fuir?"" Car j'ai compris que ce n'était pas de simples revendications d'autonomie que Molrack revendiquait. Comme je t'ai dis on m'a demander des éliminations. Si je refusais on m'exécutait alors j'ai pris sur moi de rassembler tout ce que j'ai pu dans le peu de temps qui me rester et de fuir. J'ai vagabondé et fait des choses dont je suis pas très fière depuis 10ans. Je pense que c'est le moment de montrer que je peux faire quelque chose de bien de ma vie" répondit il. Son ton était franc. Il ajouta une chose qui me surpris.
"Et toi tu veux entrer dans l'armée car Max le voulait, tu veux le venger n'est ce pas?" Demanda t il. Je ne répondis pas.
"Je n'ai pas de leçon à te donner. Même si l'on ne se connait pas aussi bien qu'on le devrait je suis fier de ce que tu fais. Mais si je peux me permettre, garde toujours à l'esprit d'ou tu viens et sers toi de ta vengeance comme d'une force que tu connais et que tu maitrises. Sinon tu sombreras." dit il en me jetant un coup d'oeil par dessus son épaule. Je pu deviner un sourire sous son casque.
"Nous arrivons je crois" demanda t il.
"Oui, merci de m'avoir amener." lui dis je.
En descendant de la moto je remis le casque à mon oncle. Il prit son sac à dos et en sorti un petit livre de poche d'où sortait des tas de feuilles et de bout de papier.
"Tiens, tu as un grand destin à accomplir. Notre rencontre n'est pas le fruit du hasard. Prend soins de toi Ioni" Je saisi le livre. Il me tendait la main. Je la pris. On se sourit. Je ne compris pas tout de ce qu'il me disait. Mais il avait l'air si sur de lui.
Le bus arriva. J'étais le seul à monter. Mon oncle me cria
"Surtout ne perd pas le livre et tout ce qu'il contient" Je lançais un regard dans ça direction et lui fit signe de la tête.
Je pris une place près de la fenêtre. Je tenais fermement le petit livre ou l'on pouvait lire sur la couverture: "Manuel du Soldat". La couverture était déchirée et sale.